JEAN-LOUIS HACQUIN (1734-1783) : rentoileur de renom. Réinvente la technique de transposition. Un des rentoileurs reconnus et sollicités à l’époque, avec la Veuve Godefroid et Joseph Fouque.
FRANÇOIS-TOUSSAINT HACQUIN (1756-1832) : Suit les pas de son père. Restaurateur officiel du roi, restaurateur au musée du Louvre. Figure charnière entre les pratiques artisanales de l’Ancien Régime et les débuts d’une restauration institutionnalisée. Publie un livre sur la pratique de la restauration. Transposition effectuée pour la Vierge de Foligno.
ÉMILE MORTEMARD (1794-1872) : reprend l’atelier de son beau-père, François-Toussaint Hacquin et est restaurateur du Louvre. Il incarne la transition entre les pratiques artisanales du XVIIIe siècle et les approches plus scientifiques du XIXe siècle en matière de conservation. Restauration d’œuvres majeures de Rubens, Dirk Bouts et Paolo Veronese, notamment pour des institutions belges et françaises.
PAUL KIEWERT (1818-1903) : a joué un rôle essentiel dans l’histoire de la restauration des œuvres d’art en France et en Belgique. Son atelier a contribué à la préservation de nombreuses œuvres majeures, à une époque où les musées constituaient leurs collections nationales.
MARC-RODOLPHE MÜLLER : restaurateur des musée nationaux. Atelier au 17 quai des Grands Augustins.
GASTON CHAUFFREY (1882 -1955) : gendre de Marc-Rodolphe Müller. Reprend l’atelier. S’est illustré dans la restauration de peintures murales, notamment pour les Monuments historiques.
ÉMILE ROSTAIN (1914-2000) : gendre de Marc-Rodolphe Müller. L’atelier du 17 quai des Grands Augustins est renommé Atelier Rostain. Chef de l’atelier de rentoilage des musées nationaux. Travaille avec de nombreux peintres, notamment avec Pierre Soulage ou encore Olivier Debré dont il maroufle l’œuvre commandée pour le rideau de la Comédie Française. Maroufle aussi le plafond de Marc Chagall pour l’Opéra Garnier. Nombreuses commandes du ministère de la Culture.
LAURENT ROUGIER
VINCENT PÉLAS